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Comment lutter contre la disparition des abeilles ?

Les abeilles sont en voie de disparition. De moins en moins nombreuses, elles sont souvent les victimes collatérales de l’activité humaine. Pourtant, il existe des solutions pour enrayer le déclin de ces insectes et préserver notre écosystème.



1. Les 6 principales causes de disparition des populations d’abeilles


Autrefois bien plus présente et plus visible sur le territoire, l’abeille de France et ses cousines sont victimes depuis plusieurs années d’une véritable hécatombe. Le déclin des colonies est dû à plusieurs causes :

  • Les changements climatiques ;

  • L’apparition de nouveaux agents pathogènes et autres virus ;

  • Les acariens ;

  • Les parasites ;

  • La disparition progressive de leur habitat naturel (avec en cause la monoculture) ;

  • L’application massive de traitements phytosanitaires.

Les pesticides et autres produits toxiques causent de véritables dégâts chez les petites habitantes des ruches : malformations, altération du développement, perte du sens de l’orientation, incapacité à différencier les différentes espèces de plantes, chute de leurs défenses immunitaires ... Il faut savoir qu’au moment d’aspirer le nectar, les abeilles sont susceptibles d’ingérer jusqu’à sept pesticides différents !


Les néonicotinoïdes constituent les plus meurtriers des insecticides. Leur taux de toxicité est cent fois plus élevé que celui d’autres produits.



2. Les conséquences de la disparition de l’abeille sur l’activité humaine



On ne le sait pas toujours, mais les insectes pollinisateurs jouent un rôle essentiel dans l’obtention d’une alimentation saine par les êtres humains. Ils sont à l’origine de 75%* de la production de nourriture, à l’échelle mondiale. De 60 à 90%* des plantes sauvages dépendent de l’activité des insectes pollinisateurs pour se reproduire. D’un point de vue financier, les abeilles mellifères et autres insectes assurant la pollinisation rapportent 265 milliards* de dollars.

Le déclin des abeilles entraîne une baisse significative da la production agricole. Ce qui a pour conséquence directe de faire grimper les prix de l’alimentation. Et ce phénomène s’accentuerait si le nombre d’abeilles venait encore à diminuer.


Lorsque la biodiversité est touchée, c’est la diversité de l’alimentation humaine qui est menacée. Les abeilles domestiques et sauvages, aidées des autres insectes butineurs, assurent à eux seuls la pollinisation de 40% des cultures. Si cette activité bourdonnante venait à disparaître, pommiers, mirabelliers, cultures de colza, tomates et fraises prendraient rapidement le même chemin …



3. Quelles actions mettre en place pour la protection des abeilles ?


  • Sans accueillir chez soi des colonies d’insectes, il est possible d’y installer au moins une ruche. Et pour apprendre à s’en occuper, direction le rucher-école ou l’association de passionnés la plus proche !

  • Bannir l’utilisation des produits phytosanitaires. La pollinisation des cultures et la survie des abeilles en dépendent.

  • Cultiver des plantes mellifères. Surtout celles qui contribuent à l’alimentation des abeilles du printemps à l’automne.

  • Installer des abris. Simples et économiques, ils accueilleront les abeilles solitaires à la recherche d’un endroit sûr où pondre.



4. Quel rôle pour la chia dans la préservation des abeilles ?


La sauvegarde des abeilles dépend de leur capacité à trouver de la nourriture. Or, à la fin de l’été, les espèces végétales qui, plus tôt dans l’année, assuraient le rôle de « réfrigérateurs » pour les abeilles locales, les bourdons et autres, n’ont presque plus rien à leur offrir.


L’idéal serait donc de fournir aux colonies d’abeilles des « réserves » de nourriture, des endroits fournis en plantes à fleurs, afin de limiter l’affaiblissement et le déclin des populations.


Parmi les plantes pouvant assumer ce rôle, on retrouve la chia. La chia est une plante mellifère dont la floraison reste indéterminée. Grâce à elle, les abeilles et autres insectes butineurs pourraient se nourrir plus longtemps dans l’année.



Comment cultiver la chia ?


La chia est une plante peu exigeante. Avant de permettre aux jeunes abeilles de fabriquer du miel, elle doit être plantée en plein soleil. La recette du bonheur pour elle, ce sont 6 à 8 heures d’ensoleillement par jour. Elle résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Cette plante aux multiples vertus (tant pour les insectes que pour les êtres humains) ne demande que peu de fertilisation.


Pour que l’abeille butine avec plaisir cette plante, le sol doit être meuble, plutôt argileux ou sablonneux. S’il est bien drainé, c’est encore mieux. Les jeunes plants demanderont de l’eau quotidiennement, jusqu’à ce qu’ils aient « pris leurs marques ». Les plantes plus âgées ont de faibles besoins hydriques, qu’il convient de combler avec un arrosage ponctuel lorsque le niveau de précipitations est vraiment bas.

Pour en apprendre plus sur la culture de la chia c'est par ici.


Si pour sauver les abeilles il suffit de cultiver la chia, autant vous dire qu’au sein de la filière Chia de France, tout l’essaim de collaborateurs s’est improvisé jardinier !



*Source : greenpeace.fr

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